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Description architecturale :
La cathédrale construite selon un plan en croix latine, est orientée vers le sud-est. Elle possède un avant-corps flanqué de deux tours et se termine par un chevet doté de chapelles rayonnantes et d'une chapelle d'axe allongée. Le vaisseau central, sur dix travées, est bordé de collatéraux flanqués de chapelles latérales. Le chœur, sur quatre travées, est bordé d'un déambulatoire. Les bras du transept sont également flanqués de deux tours.
Elevation extérieure :
La façade principale est percée de trois portails brisés à voussures. Le portail central est surmonté d'un gable tandis que les portails latéraux sont surmontés d'un arc en plein cintre. Au dessus des portails, la façade est prolongée par plusieurs galeries d'arcatures aveugles et de sculptures et se termine par quatre tourelles couvertes de flèches. L'ensemble de la façade est flanqué de tours quadrangulaires. La tour nord contient un clocher et la sud, différente, se termine par un polygone.
Les façades latérales, percées de portes, s'élèvent sur deux niveaux. Le premier niveau fait alterner des baies brisées surmontées de gables avec des contreforts. Le second niveau est scandé de baies brisées en alternance avec des arcs-boutants.
Les bras du transept sont ouverts par des portails à voussures et meneaux sculptés. Ils sont surmontés d'un gable et d'une rosace et flanqués de tours quadrangulaires à deux niveaux de baies cintrées.
Le chevet est aussi formé d'une alternance de baies cintrées surmontées de gables et alternant avec des contreforts.
La flèche, à la croisée du transept, s'élève sur un corps de deux niveaux de baies.
L'ensemble de la nef est couverte par un toit à double pente, le chevet par un toit à croupe et les chapelles par des toits polygonaux.
Elevation intérieure :
La cathédrale s'élève sur trois niveaux. Le premier est percé de baies cintrées superposées surmontées d'un triforium au style variant et de baies cintrées à remplages. Les bas côtés sont dotés eux aussi de trois niveaux. Le premier est formé de baies cintrées surmontées d'un triforium et d'un autre niveau de baies cintrées. Le chœur, lui, est percé, au premier niveau, d'arcades cintrées, d'un triforium et de baies cintrées. L'édifice possède une crypte.
Étapes de construction :
- Le premier sanctuaire est créé par saint Mellon, puis saint Victrice pendant le haut Moyen-Age. Il est incendié en 841 par les Normands.
- Le lieu est reconstruit de la fin du Xe siècle à 1060.
- Un cloître est adjoint au XIe siècle.
- La tour Saint-Romain est bâtie entre 1140 et 1170.
- En 1145, l’archevêque Hugues d’Amiens pérennise la cathédrale.
- La reconstruction de la façade ouest est commencée vers 1185.
- Le chœur, le transept, et la tour lanterne sont détruits en 1200 mais la nef est reconstruite peu après par Jean d'Andely.
- En 1214, Enguerran travaille à la chapelle de la Vierge.
- Durand, mentionné en 1233, achève le voûtement de la dernière travée de la nef (inscription sur la clef).
- L'édifice est achevé avant 1250.
- Les chapelles des collatéraux sont commencées vers 1270.
- Les portails de la Calende et des Libraires sont commencés vers 1280 et achevés vers 1325.
- Le bâtiment du chapitre est achevé à la fin du XIIIe siècle.
- Reconstruction de la chapelle de la Vierge à partir de 1302.
- Jean Perier commence la reconstruction des parties hautes de la façade ouest vers 1363.
- Jeanson Salvart décore le portail ouest de 1407 à 1421.
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Guillaume Pontifs réalise le dernier étage de la tour Saint-Romain entre 1469 et 1477, agrandit la librairie, y construit un escalier en 1479, réalise le portail de la cour des Libraires sur la rue Saint-Romain entre 1482 et 1486, et commence la tour de Beurre en 1485.
- Jacques Le Roux achève la tour de Beurre en 1506.
- Roulland Le Roux reconstruit le grand portail ouest de 1509 à 1514/
- Le dernier étage de la tour de la Croisée est terminé après 1514.
- La flèche est érigée par Robert Becquet en 1544 et détruite en 1822. Alavoine la reconstruit de 1823 à 1884 et elle bénéficie de restaurations diverses vers 1828.
- Des restaurations considérables dues aux bombardements de 1944 ont été entreprises.
Histoire :
Produit de multiples campagnes de construction et de reconstruction depuis le IVe siècle, Notre-Dame de Rouen n’a pas l’homogénéité des cathédrales de Reims ou de Paris. Si le bâti date surtout du XIIe et de la première moitié du XIIIe siècle, la cathédrale n’acquiert sa physionomie actuelle que dans le dernier quart du XIXe siècle. Malgré les différents styles architecturaux qui définissent chaque partie, les architectes successifs ont su donner au monument un certain équilibre.
L'emplacement de la cathédrale était déjà occupé à l'époque paléochrétienne. Saint Victrice aurait en effet fait construire une basilique chrétienne vers 395-396. En 1954, l’archéologue Georges Lanfry ouvrit un sondage au niveau de la dernière travée de la nef afin justement de découvrir l’antique église Notre-Dame. En fait, il mit au jour une crypte plus tardive de l'époque carolingienne. À la lumière de cette découverte, on suppose que Notre-Dame était en ce temps un édifice bien plus petit qu’aujourd'hui (peut-être 60 m de long). En 1986, les fouilles menées par l’archéologue Jacques Le Maho ont permis de confirmer l’existence de cette dernière église. Elle se trouvait quelques dizaines de mètres au nord de la cathédrale actuelle. Comme dans beaucoup d'autres villes métropolitaines paléochrétiennes, le groupe épiscopal de Rouen se composait donc d'au moins deux basiliques.
Pendant toute la période médiévale, l'édifice ne cesse de prendre de l'importance jusqu'à devenir à la mesure de l'importance qu'a eut l'évêché de Rouen, sous la gouverne des ducs de Normandie, qui comprenant les diocèses de Rouen, d’Évreux, de Lisieux, de Sées, de Bayeux, de Coutances et d’Avranches.
En effet, la ville de Rouen, capitale du duché de Normandie, est devenu un lieu très puissant. Le sanctuaire de l'église abritait les attributs ducaux (couronne, épée, anneau d’or) et le chœur conserve toujours les gisants de trois ducs de Normandie (Rollon, Guillaume Longue Epée, Richard Cœur de Lion). Malgré l’annexion du duché par le roi de France en 1204, Rouen resta un centre important. Elle fut jusqu’au XVIe siècle la seconde ville du royaume, après Paris.
Au XIXe siècle, à la suite d’un incendie qui fit fondre la flèche de plomb et de charpente au-dessus de la tour de croisée, l’architecte Jean-Antoine Alavoine proposa de la remplacer par une flèche en fonte, audace architecturale pour cette époque (nous sommes en 1823). Viollet-le-Duc, choqué par l’introduction de ce matériau moderne, s’y opposa avec acharnement. Il fallut attendre plus de cinquante ans pour que le projet d’Alavoine soit entièrement réalisé. Cette prouesse permit par ailleurs à Notre-Dame de Rouen de devenir pour quelques années le monument le plus haut du monde grâce à ses 151 mètres de hauteur. Aujourd’hui elle reste la plus haute église de France.
Localiser :
Historique :
Premier sanctuaire fondé par Saint-Mellon au troisième siècle. Premier groupe épiscopal à la fin du 4e ou au début du 5e siècle. Fin 10e siècle : première cathédrale romane ; 1140-1170 : tour Saint-Romain ; 13e-14e siècle : cathédrale gothique et cloître ; fin 13e et 15e siècle : travaux à l'archevêché ; 1466 : construction de la Maison de l'Oeuvre ; 1485 à 1506 : tour du Beurre. Nombreuses restaurations au 19e siècle.
Classement monument historique :
PA00100800
Ensemble archiépiscopal
Cathédrale Notre-Dame : classement par liste de 1862. Archevêché : classement par arrêté du 6 février 1909. Maison de l'Oeuvre, 11 (anciennement 3) rue Saint-Romain : classement par arrêté du 17 novembre 1927. Totalité des vestiges archéologiques de l'ensemble archiépiscopal et des édifices qui l'ont précédé, y compris ceux de l'ancienne église de la Madeleine ; sols de la cour des Maçons et ceux de la cour d'Albane, jusqu'à l'alignement repris sur le cadastre napoléonien le long de la rue Saint-Romain (cad. BI 185 ; non cadastré, domaine public) : classement par arrêté du 10 mai 1995
Vitraux classé(s) :
PM76002025
VITRAUX
PM76002990
ensemble des 15 verrières des fenêtres hautes du chœur
PM76002991
2 verrières du choeur
PM76002992
verrière du chœur
PM76002993
2 verrières du choeur
PM76002994
verrière dite de saint Julien l'hospitalier
PM76002995
verrière de la rose occidentale
PM76002996
2 verrières du transept : les Vertus théologales et les vertus cardinales, la Légende de saint Romain
PM76002997
verrière de la rose du transept
PM76002998
3 verrières du transept
PM76002999
2 verrières du transept
PM76003000
4 verrières de la chapelle de la Vierge : Maistre Regnault, Dame Nicole, saint Marcellin, saint Maurice
PM76003001
4 verrières de la chapelle de la Vierge
PM76003002
verrière de la chapelle absidiale
PM76003003
verrière de la chapelle absidiale
PM76003004
4 verrières de la chapelle Saint-Etienne : saint Pierre, saint André, saint Jacques et saint Jean, le Christ et saint Thomas
PM76003005
4 verrières de la chapelle Sainte-Agathe : la Vierge, sainte Agathe, saint Sébastien, saint Victor
PM76003006
4 verrières de la chapelle Sainte-Anne : sainte Anne, sainte Barbe, sainte Austreberthe, saint Evêque
PM76003007
verrière de la chapelle Saint-Nicolas : saint Nicolas, sainte Madeleine, sainte Marguerite et un autre personnage
PM76003008
verrière de la chapelle Saint-Eloi : saint Eloi, saint Jean-Baptiste, saint Romain et un diacre
PM76003009
4 verrières de la chapelle Saint-Jean : Vie de saint Jean, Légende de saint Nicolas
PM76003010
verrière de la chapelle Saint-Julien : saint Julien, saint Nicolas, saint Romain et saint Gudule
PM76003011
4 verrières de la chapelle Saint-Sever : Vie de saint Sever
PM76003012
verrière
PM76003013
verrière
PM76003014
verrière
PM76003015
verrière
PM76003016
verrière
PM76003017
verrière
PM76003018
verrière
Vitraux :
Baie ABaie BBaie CBaie DBaie EBaie FBaie GBaie HBaie IBaie JBaie K