L'église, construite selon un plan allongé, est orientée. Nef à vaisseau unique se terminant par un chevet polygonal sur le flanc nord duquel est visible un bâtiment annexe.
Elevation extérieure :
L'entrée s'effectue par le clocher-porche situé sur la façade occidentale. Ce dernier s'élève sur cinq niveaux. Il est percé d'un portail voussuré à sa base puis de baies géminées cintrées inscrites dans un arc-brisé. L'ensemble se termine par un dôme polygonal à huit pans, orné de crochets sur les arêtes et recouvert par une calotte en plomb. Il est flanqué, au nord, par une tourelle circulaire.
Les façades latérales, sur un niveau, sont chacunes percées de cinq baies brisées alternant avec des contreforts. Le chevet est également percé de baies brisées qui alternent avec des contreforts.
Étapes de construction :
- L'église est mentionnée dès le XIe siècle.
- Elle est reconstruite au XVIe siècle.
- En 1692 des travaux sont entrepris pour l’augmentation du choeur et la construction de la sacristie derrière le choeur.
- En 1773, l'architecte Thibault reprend le clocher et ajoute un dôme.
- A la fin du XIXe siècle, l'architecte O. Martin reconstruit le choeur.
Histoire :
L’église paroissiale dédiée à Saint-Michel est mentionnée au XIème siècle dans la charte de fondation de l’Abbaye Saint-Georges de Boscherville.
Après la Révolution, les Hénouvillais se mobilisèrent pour la conservation de leur église comme le prouve une lettre du 25 juin 1800 (6 messidor An VIII) adressée au préfet le Marchand, maire d’Hénouville.
Le cimetière qui se trouvait autour de l’église a été déplacé en 1834. On peut encore voir, au Sud de l’église, un pied de croix en pierre sculpté d’attributs funèbres du XVIe siècle.
De même, on distingue en se rapprochant du mur de la nef de curieux graffitis représentant des navires. Ce type de graffiti se retrouve sur de nombreux bâtiments ou églises de la côte Normande, des rives de la Seine, de l’Eure, de l’Orne ou encore de la Touques et de la Dives.
