N° 4761364 - Église Saint-Nicaise

Adresse :

12 rue Saint-Nicaise

76100 Rouen

Coordonnées GPS :

49.444160, 1.103272

Type :

Église

Saint(s) :

Saint-Nicaise

Description architecturale :

L'église, de plan allongé, est orientée. Nef à trois vaisseaux se terminant par un chevet polygonal flanqué d'annexes.

Elevation extérieure :

La façade occidentale à mur pignon est élevée de trois niveaux d'élévation. Le premier est percé d'une porte quadrangulaire surmontée, au deuxième niveau, par un gable ajouré et muni de sculpture. Ce dernier dépasse sur le troisième niveau percé d'une rose.
La tour-clocher polygonale de 57 m de hauteur se situe au nord de la façade.
La nef possède trois façades pignons (nord, ouest, sud) couvertes par des toits en double pente qui se rejoignent en une coupole centrale. Le chevet est, quant à lui, couvert par un toit à double pente qui se termine par des croupes.

Elevation intérieure :

nef Art-déco, choeur gothique à croisé d'ogives.

Étapes de construction :

- L'église commence par être une chapelle au VIIe siècle.
- L'église est bâtie à partir du XIIIe siècle et elle devient église paroissiale en 1388.
- La nef est construite au XIIIe siècle, le collatéral sud au XIVe siècle et le collatéral nord au XVe siècle.
- En 1518, la tour de l'église est renversée par un ouragan.
- Il est prévu qu'une nouvelle église soit reconstruite à partir de 1538, et les travaux débutent avec la reconstruction du chœur. Mais les travaux sont arrêtés par manque de moyen, la reconstruction de la nef n'a jamais eut lieu.
- L'église est dévastée par les calvinistes en 1562.
- En 1791, l'église est conservée avant d'être finalement fermée.
- Elle n'est ouverte à nouveau au culte qu'en 1806, et elle redevient paroissiale en 1829.
- L'église Saint-Nicaise est partiellement détruite dans la nuit du 9 au 10 mars 1934 par un incendie. Seul le chœur est épargné. La partie occidentale et la plupart des vitraux du XVe siècle sont détruits.
- Une nouvelle nef et un nouveau clocher sont édifiés en béton armé entre 1934 et 1937. Les travaux sont effectués par l'entreprise Landry.
- Si les travaux sont achevés en 1937, l'église est bénie par Monseigneur Petit de Julleville seulement le 13 octobre 1940.

Histoire :

L'église commence par être une chapelle fondée, hors la ville, au VIIe siècle (640) par saint Ouen, l'archevêque de Rouen à cet emplacement. Le vocable de Saint-Nicaise provient des reliques du saint rapportées de Gasny et qui y étaient conservées.
Sous Saint Louis, l'église est comprise dans la ville. Elle est bâtie à partir du XIIIe siècle et elle devient église paroissiale en 1388. Puis une nouvelle église est construite de 1538 à 1561, pillée, en 1560, par les calvinistes.
En mars 1934, un incendie accidentel détruit en partie l’église. La ville de Rouen lance un concours de reconstruction pour la nef et le clocher. Le projet retenu en 1935 est celui des architectes Pierre Chirol et Émile Gaillard, qui sera réalisé en béton armé dans le style Art-déco. Les travaux ont duré de 1934 à 1937. L'église a été rendue au culte en 1940. Les vitraux modernes sont de Max Ingrand.
L'église est d'abord reconnue pour son orgue, construit en 1634, puis parce que c'est l'une des premières églises construite en béton.
Le béton utilisé pour la reconstruction s'est beaucoup dégradé et l'église se trouve aujourd'hui fermée au public.
Une association de sauvegarde se bat pour qu'elle ne sombre pas dans l'abandon.

Localiser :

Historique :

Cette église, construite de 1538 à 1561, a été partiellement détruite dans un incendie en mars 1934. A la suite d'un concours, les architectes locaux Pierre Chirol et Emile Gaillard ont été retenus pour concevoir une nouvelle nef et un nouveau clocher. Construits en béton armé, mais s'inspirant de l'architecture gothique, ces éléments s'intègrent au chœur et bas-côtés du 16e siècle. Les travaux ont duré de 1934 à 1937, mais l'édifice n'a été rendu au culte qu'en 1940. Les vitraux modernes sont de Max Ingrand. L'église a été protégée en totalité pour ses parties anciennes et pour la réussite de Pierre Chirol et Emile Gaillard, qui adaptent l'architecture contemporaine et ses techniques à un édifice ancien.