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Description architecturale :

L'église est de plan allongé flanqué de deux chapelles latérales, ce qui donne l'impression d'un plan en croix latine. Elle est orientée et se termine par un chevet polygonal à trois croupes flanqué au nord par une sacristie.

Elevation extérieure :

La porte d'entrée est située au niveau de la première travée du mur nord. Elle est surmontée d'un tympan en arc-brisé percé d'une rose à six lobes. Hormis la porte, l'ensemble de la façade nord est composée d'une succession de baies en arc-brisé. Les chapelles latérales, la sacristie et le chevet, en brique, se démarquent du reste de la nef, en pierre.
La nef est couverte par un toit à double pente surmonté d'un clocher polygonal coiffé d'une longue flèche pyramidale. Les chapelles latérales sont couverte par un toit en pavillon et la sacristie par un toit à croupes.

Elevation intérieure :

La nef est voûtée d'un berceau en bois peint. Les entraits sont ornés d'engoulants et de sculptures représentant les instruments de la passion. Le chœur présente un chevet à trois pans et est éclairé par neuf fenêtres.
Des vitraux modernes ornent les fenêtres du chœur et des chapelles (vers 1860). Au fond de la nef, en face du portail, un vitrail plus récent est consacrés aux soldats morts pendant les guerres.
L'orgue est intégré dans les boiseries du chœur.

Étapes de construction :

- XIIIe siècle : fondation de l'église
- 1850 : la nef est prolongée d'une travée et une chaire de style gothique est installée.
- 1855 : deux chapelles sont érigées de chaque côté du transept, l'une dédiée au Bon Pasteur et l'autre à saint Romain. Elles changèrent de nom en 1874 pour ceux de la Vierge et de saint Siméon.

Histoire :

Fondée au XIIIe siècle, cette église est le premier édifice de culte de Déville-Lès-Rouen, lieu de villégiature apprécié des archevêques de Rouen. Elle a été érigée avec des matériaux régionaux.
L'abbé Cochet signale des fragments de verrières de 1587 (saint Michel) et de 1601 (saint Adrien), ainsi qu'une présentation du Christ au Temple. Ils sont de nos jours remplacés par des vitraux du XIXe siècle.

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